SURROUNDED BY SMART PEOPLE … AND LOVING ITCe que j’aime? Travailler avec des gens intelligents!

By Bob Wiebe, Manitoba Camping Association

In a cogent column in the November 20, 2010, Winnipeg Free Press, John McFerran addresses the topic “It’s safe to hire people smarter than you.” The article encourages ambitious leaders to select as part of their team people who are “smarter” than they are. There is more to be gained than lost by surrounding oneself with good, smart people. Examples are provided of wise leaders who have done this. McFerran says that wise is the leader who is able to admit that not all the knowledge of the enterprise, or the reasoning ability, or whatever emotional intelligence is required, needs to reside between the ears of the manager!

This is wise advice for camps, for several reasons. Firstly, it opens up the possibilities for key information and new ideas to flow freely in the organization, regardless of rank. Status or role need not be a barrier to the exchange of intelligent critique, comment and creativity. Secondly, it positions the camp for success. An emphasis on developing a smart team will result in a ROI, or return on investment. It will also result in a ROS, return on smarts!

McFerran’s advice is ever timely. Some virus seems to infect the brains of camp directors as well as other leaders. That virus affects the wisdom portion of the brain, spreading the false message that we are weak when we admit we need help. Wrong!

I would suggest that the process of finding smart people can be aided by defining “smart”. Following the work of Bob Wiele (not me, though the spelling is very close), intelligence can be categorized into a number of useful descriptors. These categories have been scientifically measured by Wiele, but are also well known to common sense camp directors.

The categories of “smart” are: Creativity, Understanding, Decision Making and Personal Spirit. Starting with the last category, they are defined as follows:

– Personal Spirit is the ability to view situations, people and problems in a positive light, determined to exercise whatever control is available, resulting in initiatives for positive action. Positive Spirit is as much a thinking skill as is reasoning or understanding. Think of the benefits to a camp if one or two “personal spirit smarties” were allowed to infiltrate the thought streams of planning, working and implementation!

– Creativity is the thinking skill used to create new options, whether through brainstorming and problem solving, or through challenging assumptions and visioning. Even the intuitive brain gets put to work, by recognizing that an “aha!’ flash of insight is a form of creativity to be valued. We can take a cue from the seasoned camp director who used to encourage his summer team leaders by giving them a blank sheet of paper and asking them to fill it with new ideas for the upcoming season. The same director asked at the end of each season `What are the `sacred cows ‘we should eliminate`!

– Understanding skills help camp leaders understand both information and people. In many organizations, the understanding of people lags behind the processing of information. Do you have a listener on your team, and can your team provide empathy to persons in need of it? Who among you is good at expressing feelings when conflicts cloud judgment and obscure cooperation?

– Decision making is the preferred activity of many directors, as it leads to action. If your team members have the skills of finding the root issue, using logic and listening to experience, that is great. All the better if you have people who consult their heart and their values in the choices that are made.
To make your camp organization more fruitful, spend five minutes underlining the smart skills above which your organization most needs. Then check your observations with others. This will be the start of admitting that you as leader will be happier, smarter and more successful in your mission if you make recruiting of smarts a priority.

Your organization is both smarter than it thinks (has unused assets) and is as smart as it thinks (will act smarter if it intentionally uses these assets)! Sometimes these assets are as easy to find as the person next to you!Dans un article paru le 20 novembre 2010 dans le Winnipeg Free Press, John McFerran répond, de façon fort convaincante, à la question : « Est-il prudent d’engager quelqu’un de plus intelligent que soi? » L’auteur invite les directeurs ambitieux à recruter du personnel plus « intelligent » qu’eux, car selon lui le jeu en vaut la chandelle. Il enchaine avec une série d’exemples de directeurs qui ont osé engager du personnel intelligent et ajoute qu’un directeur avisé sait qu’il n’a pas à être l’unique gardien de tout le savoir, de tout le jugement et de toute l’intelligence émotionnelle de l’organisation!

Ces sages conseils s’appliquent aux camps de plusieurs façons. D’abord, si les employés se sentent confinés aux seules fonctions relevant de leur poste, ils se gardent d’émettre des critiques et des commentaires constructifs et ne sont pas enclins à faire preuve de créativité. En revanche, si on décloisonne la hiérarchie, on favorise l’échange d’idées et la libre circulation de l’information. Ensuite, suivre ces conseils est gage de succès, car les camps seront portés à s’entourer d’équipes intelligentes et il en résultera un rendement des investissements et, plus important encore, un rendement d’intelligence.

Par ailleurs, les conseils de McFerran tombent à point nommé, car il semblerait qu’un virus s’en soit pris à la portion sagesse du cerveau des directeurs de camps et propagerait la rumeur selon laquelle notre milieu est faible et qu’il faille lui venir en aide. Et il va sans dire que cette rumeur est sans fondement aucun.

À dessein de vous aider à recruter du personnel intelligent, il convient de définir la notion d’intelligence. Suivant les travaux de Bob Wiele (qui n’a rien à voir avec moi, même si nos noms de famille sont très ressemblants), il est possible de catégoriser l’intelligence selon un certain nombre de descripteurs utiles, lesquels ont été mesurés scientifiquement par Wiele.

Dans l’ensemble, les quatre catégories, que sont l’esprit positif, la créativité, l’écoute et la prise de décision, vous paraîtront familières puisqu’elles font appel au bon sens. En voici d’ailleurs les définitions.

– Esprit positif : capacité de voir les situations, les gens et les problèmes sous un angle positif dans l’optique d’adopter des mesures positives. Cette capacité relève de la réflexion au même titre que le raisonnement et la compréhension. Songez à ce que gagnerait votre camp si une ou deux « champions de l’esprit positif » participaient au travail de réflexion menant à la planification, l’exécution et à la mise en œuvre des activités.

– Créativité : capacité de formuler de nouvelles options que ce soit lors de séances de remue-méninges, de résolution de problèmes, de visualisation ou encore en remettant en cause les prémisses. Cette faculté sollicite la partie intuition du cerveau et admet qu’il faut s’inspirer des idées spontanées de ses employés. Il suffit de penser au directeur de camp qui avait l’habitude de remettre à ses employés une feuille vierge et les incitait à y noter toutes les idées qu’ils avaient pour la nouvelle saison. Une fois la saison terminée, il reprenait l’exercice, mais en leur demandant de coucher sur papier tout ce qu’ils changeraient ou élimineraient.

– Écoute : savoir écouter aide les chefs des camps à comprendre l’information et les gens. Dans plusieurs organisations, comprendre les gens est à la remorque du traitement de l’information. Dans votre équipe, quelqu’un sait-il écouter? L’équipe saurait-elle faire preuve d’empathie si les circonstances l’exigeaient? Qui parmi vous sait exprimer posément les émotions quand des différends brouillent le jugement et minent la coopération?

– Prise de décision : l’activité préférée de beaucoup de directeurs, car elle est synonyme d’action. Si vos effectifs savent repérer la source du problème en s’appuyant sur la logique et le vécu, tant mieux. Mais n’auriez-vous pas avantage à avoir quelqu’un au sein de votre organisation qui prend des décisions en fonction de son cœur et de ses valeurs?

Afin d’accroître l’efficacité du camp, déterminez quels éléments d’intelligence énumérés ci-dessus font défaut à votre organisation. Puis, faites part de vos constatations à vos collègues. Dès lors, vous serez en mesure d’embaucher des effectifs intelligents et vous y gagnerez sur toute la ligne à titre de chef.

Votre organisation est bien plus intelligente qu’elle ne le pense (elle ne sollicite pas toutes les ressources en main) et aussi intelligente qu’elle l’imagine (elle se comportera avec intelligence si elle utilise sciemment ces ressources)! N’oubliez jamais que ces ressources sont la plupart du temps là, devant vous.

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