Depression, anxiety, ADD, ADHD, anorexia, bulimia – statistically it is likely that someone at camp will be struggling with one of these mental health issues. Are you prepared?
Mental Health professionals are encouraged that society is becoming more aware, informed and accepting of mental conditions, but we are still years away from being as open and knowledgeable about mental health as we are about physical health. Cheryl Bernknopf, RN, BScN, Professor of Nursing at Seneca College (Toronto) and a camp nurse with thirty years of experience, offers some practical advice for camp leaders:
First, the camp must determine if it has adequate personnel resources to serve campers and staff with mental health issues. Some camps are contracting with mental health experts to provide this service.
If the camp accepts campers with these special needs, preparations are necessary.
- Gather complete information on the camper’s condition with adequate lead time for the health care staff to communicate with the parents if there are questions about the condition, the triggers or the treatment. Share this information with staff on a need to know basis.
- Inform the family on the realities of a typical camp day. Will their child be able to cope? Together discuss strategies that will enable the camper to enjoy the experience.
- Insist that the campers have been on the same medication at the same dosage for at least three months prior to camp. Reactions to new medications can be unpredictable, thereby posing an increased, unknown risk.
- Advise the parents that it is NOT advisable to take a holiday from medication. Campers need to be at their best initially to settle into camp and establish relationships.
- Educate your staff on mental health conditions. Train them to acknowledge campers’ feelings; to recognize signs of distress; to be sensitive and tolerant and to have strategies to handle specific situations. Stress the importance of close supervision.
- Proactively, identify a safe person (e.g. counselor, camp nurse) whom the camper can talk to at any time if they need help and a safe place to go (within sight of supervising staff) if they need time out. Establish a private signal for the camper to indicate without drawing attention to himself that he is taking time away from the activity.
- A safe counselor must clearly understand that their role is to listen attentively and stay calm. They are not trained therapists. They do not offer advice. If the camper becomes agitated the counselor should accompany the camper to medical help. The camper needs to know that the counselor will be documenting the conversation and sharing the information with someone else who can keep them safe.
- If a camper has trouble talking about their feelings and problems, suggest that they may prefer to write them down.
- Enlist the help of sensitive cabin mates.
- Be clear about what is unacceptable e.g. refusal to take medications. Be discreet in the method of dispensing medications so as not to draw attention to the camper.
- Check in with the camper regularly. Be proactive to avoid social problems.
Camps should be aware that:
- There are parents who do not divulge a child’s mental health condition for fear that the camp will not accept them. Camps must communicate clearly with parents that to withhold vital medical information could put their child at risk. For the safety of the child and the camp, full disclosure is necessary.
- Staff may withhold medical information for fear of not being hired or being ostracized by peers. They may be more willing to make full disclosure if they know that only the health care staff will be privy to their medical information. Their privacy will be respected unless their job performance forces the medical staff to inform the director.
Establish a procedure to enable staff to take an unscheduled break if one is needed.
Experts identify four factors for good mental and physical health
- Regular exercise
- Healthy balanced diet
- Meal times with family
- Face to face time with friends
Does this sound like camp?Dépression, anxiété, trouble de déficit d’attention, trouble de déficit d’attention avec hyperactivité, anorexie, boulimie – statistiquement, les chances sont fortes que quelqu’un au camp lutte avec l’un de ces problèmes de santé mentale. Êtes-vous préparé?
Les professionnels de santé mentale voient d’un bon oeil la prise de conscience et la sensibilité accrue de la société à l’égard des problèmes de santé mentale. Mais nous sommes encore loin d’être aussi ouverts et informés au sujet de la santé mentale que nous le sommes en matière de santé physique. Cheryl Bernknopf, professeure de sciences infirmières au Seneca College à Toronto et infirmière de camp depuis 30 ans, offre quelques conseils pratiques aux directeurs de camp:
D’abord, le camp doit déterminer s’il dispose des ressources humaines nécessaires pour servir les campeurs et les moniteurs atteints de problèmes de santé mentale. Certains camps ont recours à des experts en santé mentale pour desservir cette clientèle.
Si le camp accepte des campeurs ayant des besoins spéciaux, il doit se préparer en fonction.
- Recueillez des renseignements exhaustifs sur l’état du campeur avec suffisamment d’avance pour permettre au personnel de santé de communiquer avec les parents s’ils ont des questions au sujet de l’état, des éléments déclencheurs ou du traitement. Partagez ces renseignements uniquement avec les personnes qui ont besoin d’en prendre connaissance.
- Donnez à la famille un aperçu du déroulement d’une journée typique au camp. Leur enfant sera-t-il bien dans ce contexte? Discutez de stratégies qui permettront au campeur de vivre une belle expérience.
- Insistez que le campeur soit sur le même médicament et la même dose depuis au moins trois mois avant d’arriver au camp. Les réactions aux nouveaux médicaments peuvent être imprévisibles, ce qui pose un risque accru.
- Informez les parents qu’il n’est pas recommandé de prendre congé de médicament. Les campeurs doivent être au sommet de leur forme pour s’installer au camp et tisser des liens.
- Éduquez votre personnel sur les problèmes de santé mentale. Formez-les à reconnaître les émotions et les signes de détresse du campeur, à être sensibles et tolérants et d’avoir des stratégies pour venir à bout de situations particulières. Insistez sur l’importance d’une surveillance étroite.
- Désignez une personne, par exemple un moniteur ou une infirmière, à qui le campeur peut parler s’il a besoin d’aide ou d’une pause. Établissez un signal privé que le campeur peut faire sans attirer d’attention sur lui s’il souhaite se retirer d’une activité.
- La personne désignée doit comprendre que son rôle est d’écouter attentivement et de rester calme. Elle n’est pas une thérapeute formée. Elle n’offre pas de conseil. Si le campeur devient agité, la personne désignée devrait l’accompagner vers une assistance médicale. Le campeur doit savoir que le moniteur documentera la conversation et partagera l’information avec autrui afin d’assurer sa sûreté.
- Si un campeur a de la difficulté à exprimer ses émotions et ses problèmes, suggérez qu’ils les transcrivent par écrit.
- Sollicitez l’aide de cochambreurs sensibles.
- Soyez clairs à propos de qui est inacceptable (ex. : refuser de prendre ses médicaments). Remettez les médicaments de façon discrète afin de ne pas attirer d’attention sur le campeur.
- Faites un suivi régulier auprès du campeur. Soyez proactifs afin d’éviter les problèmes sociaux.
Les camps devraient être conscients :
- Qu’il y a des parents qui ne divulguent pas l’état de santé mentale de leur enfant de peur que le camp ne le refuse. Les camps doivent communiquer clairement aux parents qu’en omettant de divulguer des renseignements médicaux importants, ils pourraient mettre leur enfant à risque. Pour la sûreté de leur enfant et du camp, une divulgation complète est nécessaire.
- Qu’il est possible que des moniteurs omettent de divulguer des renseignements médicaux de peur de ne pas être embauchés ou d’être rejetés par les autres moniteurs. Ils pourraient être plus enclins à être transparents s’ils savent que seul le personnel de santé aura accès à leur dossier médical. Leur vie privée sera respectée à moins que leur rendement au travail contraigne le personnel médical à en informer le directeur. Mettez en place une procédure pour permettre au personnel de prendre une pause non prévue à l’horaire si nécessaire.
Voici, selon les experts, quatre facteurs d’une bonne santé mentale et physique :
- Faire de l’exercice régulièrement
- Adopter une alimentation saine et équilibrée
- Manger des repas en famille
- Passer du temps en personne avec ses amis
Est-ce que cela sonne comme le camp?






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