– By Catherine Ross, CCA/ACC Communications Officer
On March 31, 2012, Elizabeth Renzetti, Globe and Mail columnist, wrote an article about overanxious parents. She concluded with these statements: “They [children] need to be saved from us, their saviours. They need to be released into the wild, among the pimply and pierced who are their own kind, where they will be fine. Probably.” No doubt she was speaking metaphorically, but I chose to read her advice literally.
What better place for children to be gently weaned from parental anxiety, dependence and overindulgence than at camp!
Renzetti was responding to a story about the ban of the 2012 Easter Egg Hunt in Bancroft Park near Colorado Springs because in 2011, parents jumped the gun before the official start to gather eggs to ensure that their children did not miss out on their chocolate treats. I recalled a similar experience in my own home when some of my former counsellor staff visited with their young children. I had laid out an Easter Egg Hunt for the children in the living and dining rooms so that the parent s could visit in the family room while enjoying a quiet cup of coffee. I drank by myself. The parents, holding the baskets, were all too busy following their offspring, pointing out the eggs the children might have missed! They had forgotten one of the cardinal rules drummed into them as camp counselors: never do for children what they are capable of doing for themselves with effort.
On May 1, a second Globe and Mail article addressed another trend: excessive spending on dresses, limos, professional photographers, makeup, manicures and pedicures to celebrate grade six graduations. Parents struggle to find the balance between making the occasion special without indulging every whim and wish. Some parent s have difficulty saying “no”. Psychotherapist Lori Gottlieb in an article How to Land your Kid in Therapy refers to parents with an overwhelming fixation on their children’s happiness and a desire to protect them from all life’s knocks. She says, “Parental overinvestment is contributing to a burgeoning generational narcissism hurting our kids.”
Again, enter camp!
Children need camp where they learn to live quite happily with less: minimum clothing (whatever fits into the duffle bag), limited living space (a bunk and a cubby) and fewer amenities (no TV and computer in their sleeping quarters and rarely an ensuite bathroom). They learn to share the available equipment, the food on the table and their counsellor’s attention. They learn to co-operate to build a campfire, tidy their cabin or tandem a canoe. And in the process, they discover that life can be fun and fulfilling without all the trappings they thought were absolutely necessary because, according to their perspective, everyone has one! They discover that they can cope temporarily and make simple choices and decisions without constant parental consultation at the other end of a cell phone.
On the question of access to cell phones at camp, each director in consultation with parents and staff has to ultimately decide,” What is best for the campers?”– Catherine Ross, agente de communications de l’ACC
Le 31 mars 2012, Elizabeth Renzetti, chroniqueuse au Globe and Mail, a publié un article sur les parents hyperanxieux. En conclusion, elle affirmait : « On doit protéger nos enfants contre nous-mêmes, leurs parents. Ils doivent parfois se perdre dans la nature, avec d’autres jeunes boutonneux et tatoués de la même espèce qu’eux, là où ils seront bien. Enfin, probablement. » Bien sûr, c’était une façon de parler, mais je l’ai pris au mot…
Il n’y a pas meilleur endroit que le camp lorsqu’on veut éloigner un enfant de l’anxiété excessive de ses parents souvent trop indulgents et briser le lien de dépendance entre l’un et l’autre!
Elizabeth Renzetti a écrit son article en réaction à l’annulation en 2012 de la traditionnelle course aux œufs de Pâques à Bancroft Park, près de Colorado Springs parce que en 2011, des parents n’avaient pas attendu le signal officiel du départ pour être bien certains que leurs rejetons s’emparent des forts convoitées friandises. Je me suis souvenu alors d’une expérience semblable que j’avais vécue chez moi lorsque j’avais invité d’ex-collègues conseillers de camp avec leurs enfants. J’avais aussi organisé une telle course aux œufs de Pâques dans mon salon et ma salle à manger, en me disant que nous les adultes, en profiterions pour prendre un café tranquillement dans la salle familiale. J’avais bu mon café toute seule : les parents, panier en main, étaient bien trop occupés à suivre leurs petits chéris, leur indiquant où étaient cachés les œufs pour être bien certains qu’ils n’en manqueraient pas un! Ils avaient oublié une des règles d’or que connaît pourtant tout moniteur de camp : ne jamais faire à la place d’un enfant ce que celui-ci peut faire en y mettant un peu d’effort.
Le 1er mai, un autre article du Globe and Mail traitait d’une toute nouvelle mode qui consiste à souligner la fin des études primaires des enfants en dépensant une fortune pour l’achat d’une robe pour les petites filles, en louant une limousine, en payant une séance avec un photographe professionnel, des séances de maquillage, de manucure et de pédicure. Tant bien que mal, les parents tentent de trouver un certain équilibre : souligner dignement l’événement sans toutefois céder à tous les caprices. Certains parents ont de la difficulté à dire « non ». Dans un article intitulé How to Land your Kid in Therapy (Comment mener votre enfant tout droit chez le thérapeute), la psychothérapeute Lori Gottlieb parle de ces parents qui sont prêts à tout pour satisfaire leur enfant et le protéger des chocs de la vie. Elle affirme : « La surprotection des enfants par les parents contribue à faire de ces jeunes des citoyens au narcissisme exacerbé. »
Encore une fois, inscrivez vos enfants dans un camp!
Les enfants profitent de la vie au camp parce qu’ils y apprennent à bien vivre avec peu : le moins de vêtements possible (tout juste ce qu’il faut pour remplir un sac de voyage), un espace restreint (une couchette et un petit cubicule) et très peu de commodités (pas de télé ni d’ordinateur et une salle de bain commune). Ils apprennent à partager les divers équipements et la nourriture, mais aussi l’attention des moniteurs. Ils apprennent à collaborer pour préparer le feu de camp, nettoyer leur cabine ou diriger un canoë en tandem. Ce faisant, ils découvrent que la vie peut être agréable et bien remplie même sans tous ces gadgets qu’ils estimaient jusque-là nécessaires à leur bien-être simplement parce que tout le monde en possède! Ils découvrent qu’ils peuvent se débrouiller seuls et qu’ils sont capables de faire des choix et de prendre des décisions sans toujours devoir compter sur les conseils de papa et maman au bout du téléphone cellulaire.
Pour ce qui est d’autoriser le téléphone cellulaire au camp, chaque directeur de camp doit, en consultation avec les parents et le personnel du camp, prendre la décision en se demandant ce qui est le mieux pour les campeurs.
– Catherine Ross, agente de communications de l’ACC






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