[:en]Camp’s a Success for Syrian Newcomers[:fr]Des Syriennes nouvellement arrivées au Canada font l’expérience du camp[:]

[:en]During World War II, Mary Edgar, Founding Director of Glen Bernard Camp for girls, organized a group of alumnae to offer a camp respite to girls from the UK to escape bombs and horrible air raids. The camp was called Shangri-La. To celebrate their 95th season in the spirit of May Edgar, the camp decided to invite twenty-four Syrian girls to enjoy a Canadian camping experience.

Throughout the winter of 2015/16, Director Joc Palm and Associate Director Kim Graydon began their research and preparations to launch GBC for Syria. After meeting with various organizations and agencies, they began to receive applications from several Syrian families new to Canada. With an album of camp photographs showing the site and the activities, they visited each of the applicants’ families across the province with one or more of their sponsors and when necessary with the assistance of a translator. They spent hours with each family, answering questions and building trust.

One incident was memorable. Kim had answered “no” to one girl’s question, “Is there electric?” because at GBC the girls do not have hydro in their cabins. All of a sudden, the two sisters looked at one another, began speaking quickly to their father in Arabic and rolling their eyes. The father then spoke to them somewhat sternly. When Joc and Kim asked the translator what he had said to his daughters, he replied, “He told them if they could survive a year and a half in a refugee camp in Jordan, they could survive a week at Glen Bernard without electricity!” Amused, Joc reassured the girls that yes, there was hydro to the main buildings around camp just not in the sleeping cabins.

Giving consideration to the language barrier, GBC decided it was not necessary to have translators at camp. Campers learn by seeing and doing. They knew that the Syrian campers with better English could help the girls with little English.

Swimming ability was a barrier. Of the twenty-six girls, only two could swim. Fortunately, the camp waterfront has a sandy beach and a long stretch of shallow water. The girls were advised that if they were concerned, all they had to do was stand up. The waterfront staff discussed how to help the newcomers feel safe. In some cases, everyone wore lifejackets to play in the water.

The Syrian campers lived for their week’s stay with GBC campers in various cabins during all sessions. The veteran campers discovered that the new campers were friendly and enjoyed camp as much as they did. However, one afternoon they were reminded that these girls had experiences foreign to them During a thunder storm, one Syrian camper remarked, “The thunder sounds just like bombs exploding.” Nevertheless, nobody dwelt on this graphic comparison, and the girls continued happily with their indoor play.

The experience was a great success for both the newcomers and GBC campers. It is the camp’s intention with support from alumnae to invite all the Syrian girls to return if they choose for the length of time appropriate to their age and also to bring a friend.

Kudos to GBC and the many camps across Canada that welcomed Syrian newcomers to their camps last summer![:fr]Durant la Deuxième Guerre mondiale, la fondatrice du camp Glen Bernard, Mary Edgar, et un groupe d’anciennes campeuses avait organisé un camp pour offrir à de jeunes Anglaises un répit des bombes et des attaques aériennes. Le camp s’appelait Shangri-La. Pour en célébrer le 95e anniversaire dans l’esprit de Mary Edgar, le camp a invité 24 jeunes Syriennes à vivre l’expérience du camp au Canada.

La directrice Jocelyn Palm et la directrice adjointe Kim Graydon se sont lancées dans les préparatifs du « Camp Glen Bernard pour la Syrie » l’hiver dernier. Après avoir rencontré plusieurs organismes, elles reçoivent des demandes de familles syriennes nouvellement arrivées au Canada. Accompagnées des parrains des familles et d’un interprète lorsque nécessaire, Jocelyn et Kim partent à leur rencontre un peu partout dans la province. Elles passent des heures avec chaque famille, à leur présenter des photos du camp, à répondre à leurs questions et à établir un lien de confiance.

Lors d’une des rencontres, une fille demande à Kim « s’il y a électrique ». Non, répond-elle, les cabines n’étant pas pourvues d’électricité. La petite et sa sœur lèvent les yeux au ciel et font un commentaire en arabe à leur père, qui leur répond d’un ton assez dur. Traduction de l’interprète : « Il leur a dit que si elles avaient survécu un an et demi dans un camp en Jordanie, elles pouvaient bien survivre une semaine sans électricité à Glen Bernard! » Amusée, Jocelyn rassure les deux sœurs : il y a de l’électricité dans les bâtiments principaux du camp, seules les cabines en sont dépourvues.

Pour ce qui est de la barrière de la langue, les organisatrices décident de ne pas avoir d’interprètes au camp. Les campeuses apprennent par observation et par la pratique. Celles qui sont plus à l’aise en anglais aideraient les autres.

Autre ombre au tableau, seules deux des vingt-six filles savent nager. Fort heureusement, le camp possède une plage de sable et une longue bande d’eau peu profonde. Si elles s’inquiètent, les campeuses n’auront qu’à se mettre debout dans l’eau. Le personnel discute de la manière d’aider les nouvelles venues à se sentir en sécurité, et il est décidé que dans certaines circonstances, tout le monde portera un gilet de sauvetage pour jouer dans l’eau.

Durant leur séjour d’une semaine, les campeuses syriennes sont réparties dans diverses cabines où elles cohabitent avec des campeuses de Glen Bernard. Les habituées découvrent ainsi que les nouvelles sont sympathiques et s’amusent tout autant qu’elles. Un après-midi toutefois, une campeuse syrienne fait remarquer que « le bruit du tonnerre ressemble à celui d’une bombe qui explose », un rappel des moments difficiles qu’elles ont vécu. La comparaison n’a cependant pas affecté la bonne humeur générale et le jeu a repris ses droits.

L’initiative a été couronnée de succès, et tout s’est passé à merveille des deux côtés. Avec le soutien des anciennes campeuses, le camp a maintenant l’intention d’inviter les jeunes syriennes à revenir avec une amie si elles le souhaitent, et à rester le temps prévu pour leur catégorie d’âge.

Bravo au Camp Glen Bernard et aux nombreux camps canadiens ayant invité de nouvelles arrivantes syriennes l’été dernier![:]

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