As a retired camp director, I frequently enjoy visits with former staff and their children. It is rewarding to watch these graduate camp counselors apply the valuable lessons that they learned about being a good counselor to raising their own children. A visit to my grandson’s kindergarten class demonstrated that regrettably not all parents have the benefit of this training.
Last December, I had the pleasure of visiting my grandson, Aidan’s, kindergarten class. His teacher had invited the parents to join the children for a gingerbread-house-making holiday activity. In the classroom, there were six sets of desks shoved together in groups of four to accommodate the twenty-four students. Add that many if not more moms, dads and grandparents and the room was happily crowded and chaotic.
In front of each child lay a stiff cardboard base, a small milk carton, several graham crackers and an ample supply of white icing. When Aidan got started, I willingly held the graham cracker walls to the sides of the milk carton house till the icing-glue stuck. With wild abandon, Aidan then proceeded to decorate his house and surrounding garden with smarties, candy canes, jube jubes, marshmallows and pretzels as he saw fit. I encouraged and praised but resisted interfering with his wild creativity. The end result was neither tidy nor symmetrical, but Aidan was pleased with his efforts. As there was no parent to assist the little girl sitting beside Aidan, I also offered her encouragement. She too produced a unique product.
Across from us, I observed one mother assisting her daughter and a father assisting his son. Actually, assisting is the wrong word. These parents were mostly doing the work for their offspring in an effort to produce the perfect gingerbread house. Most of Aidan’s creation was devoured by him and his sister before the day ended so does it really matter that the candy cane fence was not perfectly aligned?
Regrettably, these parents did not follow a basic tenet of Camp Counseling 101 i.e. ”Never do for children what they are capable of doing for and by themselves with effort.” To act otherwise is to imply, whether one intends to or not, “Perfection is the goal. Your effort is not good enough. Watch how I do it. I can do it better.” Thank goodness for camp where children are encouraged and allowed to do what they are capable of; where it is OK to be less than perfect and where, as they learn at their own pace and by their own efforts, their confidence and self esteem flourishes.
By Catherine Ross, CCA Communications OfficerEn tant que directrice de camp retraitée, j’ai fréquemment l’occasion de visiter des camps avec d’anciens moniteurs et leurs enfants.
C’est gratifiant de voir ces anciens moniteurs appliquer les précieuses leçons qu’ils ont apprises au camp dans l’éducation de leurs propres enfants. Lors d’une visite à la classe de maternelle de mon petit-fils, j’ai pu constater que, malheureusement, ce ne sont pas tous les parents qui ont eu la chance de recevoir cette formation.
En décembre dernier, j’ai eu le plaisir de visiter la classe de maternelle de mon petit-fils Aidan. Son professeur avait invité les parents à se joindre aux enfants pour une activité de construction de maisons en pain d’épice pour les fêtes. Dans la classe, les bureaux avaient été entassés en six groupes de quatre bureaux pour les 24 élèves et autant sinon plus de mères, pères et grand-parents. Inutile de dire que la pièce était joyeusement remplie et chaotique.
Chaque enfant disposait d’une base en carton, d’un petit carton de lait, de biscuits graham et d’une quantité abondante de glaçage blanc. Lorsqu’Aidan a commencé, j’ai tenu les murs en biscuits graham contre le carton de lait jusqu’à ce que la colle de glaçage prenne. Aidan s’est ensuite mis à vivement décorer la maison et le jardin l’entourant de smarties, cannes de Noël, jujubes, guimauves et bretzels comme bon lui semblait. Je l’ai encouragé et lui ai offert des éloges, mais me suis retenue d’interférer avec sa débordante créativité. Le résultat final n’était ni bien ordonné ni symétrique, mais Aidan était satisfait de ses efforts. Comme il n’y avait aucun parent pour aider la petite fille assise à côté d‘Aidan, je lui ai également donné des encouragements. Elle aussi a produit quelque chose d’unique.
Devant nous, une mère aidait sa fille et un père aidait son fils. En fait, aider n’est pas le mot juste. Ces parents étaient en train de faire le travail pour leurs enfants dans le but de construire la maison en pain d’épice parfaite. La création d’Aidan fut en grande partie dévorée par sa sœur et lui avant la fin de la journée… est-ce donc vraiment tragique si la clôture en cannes de Noël n’était pas parfaitement alignée?
Malheureusement, ces parents n’ont pas suivi un principe de base du travail de moniteur, c’est-à-dire de ne jamais faire pour un enfant ce qu’il est capable de faire par lui-même en s’efforçant. Agir autrement, c’est d’impliquer, volontairement ou non : « Le but, c’est la perfection. Tes efforts ne suffisent pas. Regarde comment je fais. Je peux faire mieux. » Une chance que nous avons des camps où les enfants sont encouragés à faire ce dont ils sont capables, où c’est correct d’être moins que parfait et où, en apprenant à leur propre rythme et par leurs propres efforts, les enfants développent leur confiance et leur estime de soi.
– Catherine Ross, agente de communications de l’ACC






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